Les Socialistes de Seine-Saint-Denis sont en ordre de bataille pour la campagne des élections cantonales des 20 et 27 mars prochain.
Parmi les nombreux outils dont ils se sont dotés, un site de campagne qui permet de mieux connaître nos candidats, de connaître le bilan des élus socialistes au Conseil général, de retrouver l'actualité de la campagne : c'est ici !
Un moyen de plus de combattre efficacement la politique injuste et dangereuse de N. Sarkozy et de son gouvernement...
Devant une assistance nombreuse et mobilisée, décidée à signifier clairement au président de la République sa volonté de faire cesser sa politique antisociale et liberticide, s'est tenu à Saint-Denis, le 2 février, le meeting de lancement de la campagne des élections cantonales des 20 & 27 mars prochains en Seine-Saint-Denis.
L'occasion pour Claude Bartolone, député, président du Conseil général, et Cécile Duflot, dirigeante d'Europe Ecologie Les Verts, de rappeler les enjeux de cette élection...
Depuis plusieurs semaines, le peuple égyptien mène un combat légitime pour obtenir la démocratie.
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, leur a apporté un soutien sans ambiguité à l'occasion de son passage sur RTL le 2 février.
L'occasion également, pour elle, d'évoquer la question des conflits d'intérêts que le gouvernement veut mettre sur le devant de la scène pour faire oublier les multiples affaires qui l'ont ébranlé et les propositions des Socialistes dans la lutte contre le chômage.
Retrouvez ci-dessous la vidéo de son intervention :
Le mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP) lance une grande pétition pour la défense de l'hôpital public menacé par la politique de casse des services publics menée par la droite, Sarkozy et son gouvernement.
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ, SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT :
« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.
Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»
Parce que c'est l'affaire de tous, parce que chacun est concerné, signez la pétition ici.
Hausse des violences, des cambriolages, dégradation des conditions de travail des forces de sécurité... Le ministre de l'Intérieur a passé sous silence l'échec de sa politique lors de ses voeux à la presse. Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national à la sécurité, propose un décryptage des voeux à la presse de Brice Hortefeux.
1.) Violences, vols: une aggravation continue de la situation sur le terrain pour les Français
Ce qu'a dit le ministre: depuis huit ans, la délinquance a baissé, a affirmé le ministre de l'Intérieur, notamment cette année, de 2,1%.
La réalité: cette baisse est due à la forte baisse tendancielle des vols de véhicules depuis douze ans, qui recule grâce à la meilleure protection - alarmes et dispositifs d'immobilisation - offerte par l'industrie automobile. Ces vols étant très nombreux, leur recul fait mécaniquement chuter l'ensemble, qui n'a «aucune signification réelle».
Ce que vivent les Français: l'aggravation de la délinquance du quotidien est ressentie partout sur le terrain.
violences physiques depuis 2004: + 16%.
vols violents sans armes: + 6,7% depuis 2007 (+12,5% concernant les femmes).
2.) La hausse des cambriolages continue
Ce qu'a dit le ministre: «l'augmentation des cambriolages a été quasiment stoppée en 2010». (source)
La réalité: Cette statistique ne prend en compte que les cambriolages dans les locaux industriels et commerciaux.
Ce que vivent les Français: les cambriolages dans les domiciles ont progressé de plus de 12,5%, dont une hausse de 46% au mois de décembre à Paris.
3.) Une dégradation des conditions de travail des forces de sécurité
Ce qu'a dit le ministre: «le cap fixé par le président de la République est clair : nous ne lâcherons rien».
La réalité: le gouvernement et le chef de l'Etat abandonnent la sécurité.
Ce que vivent les Français:Le niveau des effectifs est inférieur à celui de 2002. 10.700 postes ont été supprimés depuis 2007. D'ici 2013 6.700 autres postes disparaîtront, selon les déclarations de Frédéric Péchenard et Jacques Mignaux devant l'assemblée nationale.
Jeudi, les socialistes ont appris les menaces de fermeture de deux compagnies de CRS, à Sainte-Foy-Les-Lyons et Marseille. C'est la première fois depuis 1944 qu'on supprimerait une compagnie de CRS.
Pour l'année à venir, 1.925 postes de gardiens de la paix et 757 postes de gendarmes disapraîtront.
Le résultat: des réformes inapplicables. Par exemple, avec les gardés-à-vue doivent maintenant aller dans les unités médico-judiciaires avec une escorte. «Pour la Loire-Atlantique, ça représente 25.000 heures, soit 15 à 16 personnels» explique Jean Jacques Urvoas. Une charge de travail impossible à absorber avec les réductions d'effectifs.
4.) Une agitation qui masque le vide de la pratique
Ce qu'a fait le ministre: des visites à Toulon, Hyères, Perpignan, Argelès, Lyon, Grenoble pour annoncer plus de moyens.
La réalité: Au total, cela fait à peine 30 adjoints à la sécurité en plus, qui ne sont pas des forces de sécurité de plein exercice: ils ne peuvent participer à des opération de police judiciaire ou de maintien de l'ordre.
Quant aux annonces d'unités nouvelles, ce n'est que le redéploiement d'effectifs qui existaient déjà sur le terrain. Les policiers de la force anti-émeutes inaugurée à Grenoblese trouvaient déjà tous en Isère, tout comme ceux de la brigade spécialisée de terrain lancée à Toulon.
Document de campagne, présence sur le terrain, comité de soutien, parcours des candidats...
Vous ne raterez rien de la campagne de Daniel Guiraud et de Dunia Mutabesha (suppléante) pour les élections cantonales des 20 & 27 mars prochains aux Lilas et au Pré-Saint-Gervais en cliquant sur :
Bruno Julliard, Secrétaire national à l'éducation, a expliqué ce lundi matin en point presse les raisons du soutien du PS à la manifestation du samedi 22 janvier des acteurs de l'éducation.
Il a rappelé le vote du budget 2011 par la majorité entérinant la suppression de 16 000 postes dans l'éducation nationale, et le bilan plus général des 66 000 postes supprimés dans l'Education nationale sous «l'aire Nicolas Sarkozy». Avec pour seule logique le dogme affiché de réduction du nombre de fonctionnaire et notamment celui de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite dans l'éducation nationale.
Bruno Julliard a rappelé que ces choix étaient d'autant plus insupportables qu'après la sortie des études de comparaison des systèmes nationaux d'éducation (enquête PISA), «nous constatons que sur tous les points où la France a décroché, systématiquement la droite a amplifié ce décrochage du système éducatif français». Avant d'expliquer en détail les résultats de l'enquête PISA à l'aune des réformes gouvernementales.
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a estimé vendredi que le départ du président tunisien Ben Ali "doit permettre la transition démocratique". La France doit "s'engager sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie".
"Depuis près d'un mois, les Tunisiens se mobilisent et manifestent pour demander plus de liberté et plus de justice. Ils ont subi la répression brutale du pouvoir, qui a fait de nombreuses victimes. Le départ du Président Ben Ali doit permettre la transition démocratique".
"Cela passe par la libération de l'ensemble des prisonniers politiques, l'établissement de toutes les libertés démocratiques et la préparation d'élections libres dans les meilleurs délais".
"La diplomatie française doit s'engager sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie, à laquelle le peuple tunisien a montré qu'il aspirait avec force", a ajouté Martine Aubry.
Communiqué de Claude Bartolone, député et président du Conseil général de Seine-Saint-Denis :
J’ai pris connaissance aujourd’hui de la répartition des suppressions de postes par département pour l’Académie de Créteil : la Seine-Saint-Denis est à nouveau sacrifiée ! Cette situation est totalement inadmissible !
La Seine-Saint-Denis est le seul département de l’académie qui perd des postes dans ses collèges avec 40 suppressions !
Pourtant, cette année l’évolution démographique de notre département fait qu’il y a l’équivalent d’un collège en plus. En 2013, nous aurons 3500 collégiens supplémentaires soit un total 70 000 collégiens ! C’est pour répondre à cette évolution que le Conseil général s’est engagé dans un Plan exceptionnel d’investissement d’un montant de 703 millions visant à la construction et la rénovation de 21 collèges, 9 cuisines centrales et 12 gymnases.
« Le Ministère de l’Education ne semble vraiment pas prendre la mesure de la situation du département. Cela m’inquiète tout particulièrement »
Il justifie cette baisse par un taux d’encadrement supérieur en Seine-Saint-Denis. Comment peut-on sous-entendre, quand on connait la situation économique et sociale de ce département, les difficultés qu’il traverse, que la Seine-Saint-Denis est un territoire privilégié ?
Non seulement le Ministre continue de sacrifier méthodiquement l’ensemble du service public d’éducation, mais par ses décisions, va accentuer dramatiquement les difficultés des collégiens de la Seine-Saint-Denis et obérer leur chance de bénéficier d’une école publique seule garante d’un enseignement de qualité accessible à tous.
Cette politique va déstabiliser encore un peu plus un système déjà fragile. Tous les rapports récents, comme le rapport PISA, ont montré un accroissement des inégalités. En Seine-Saint-Denis, les taux de réussite sont inférieurs de presque 10 points à la moyenne nationale ! 54% des élèves sont issus d’une catégorie sociale dite « défavorisée ». Aujourd’hui les annonces du gouvernement ne vont que renforcer cette situation.
Je demande aux associations de parents d’élèves et à l’ensemble de la communauté éducative de notre département de se mobiliser contre cette décision.
Les 20 & 27 mars prochains, se dérouleront les élections cantonales.
Dans notre canton (Les Lilas / Le Pré-Saint-Gervais), Daniel Guiraud, maire des Lilas et vice-président du Conseil général, et Dunia Mutabesha, adjointe au maire du Pré-Saint-Gervais, se présentent à nos suffrages.
Ils ambitionnent tout à la fois de permettre de poursuivre l'action menée par Claude Bartolone à la tête du Conseil général de Seine-Saint-Denis depuis 2008 et de marquer un coup d'arrêt aux attaques portées par la droite et le gouvernement contre la justice sociale et les services publics.
Pour l'emporter, ils auront besoin de toutes et tous.
Vous pouvez soutenir leur candidature en envoyant vos nom, prénom et adresse à : [email protected]
Dimanche 9 janvier, les Socialistes des Lilas et du Pré-Saint-Gervais ont lancé la campagne de leurs candidats pour les élections cantonales des 20 & 27 mars prochains, Daniel Guiraud et Dunia Mutabesha (suppléante).
Au milieu de nombreux militants, Claude Bartolone, député et président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais et Martine Legrand, conseillère régionale d'Ile-de-France, étaient venus les soutenir.
Les prochaines élections cantonales se dérouleront les 20 & 27 mars prochains.
Aux Lilas et au Pré-Saint-Gervais, Daniel Guiraud, maire des Lilas et vice-président du Conseil général, et Dunia Mutabesha, adjointe au maire du Pré-Saint-Gervais, porteront les couleurs des Socialistes et de la gauche.
Pour tenter de détourner l’attention de ses propres échecs, Nicolas Sarkozy a un bouc-émissaire : les 35 heures. Mais la réalité n’a rien à voir avec ces mensonges.
Les 35 heures n’ont pas créé d’emplois.
Faux, pour la période 1998-2002, l'INSEE a constaté la création de 350 000 emplois liée à la loi. Et les dispositifs associés à la réduction du temps de travail (RTT, comptes épargne-temps) ont joué un rôle d'amortisseur important pour l'emploi durant la crise. De nombreuses entreprises ont joué un rôle d'amortisseur important pour l'emploi durant la crise. De nombreuses entreprises ont privilégié le recours à ces leviers de flexibilité au lieu de licencier leurs salariés.
Avec les 35 heures, les Français travaillent moins que les autres.
Faux, la réduction du temps de travail est une tendance générale parmi les pays occidentaux. Les Français ont une durée hebdomadaire moyenne du travail supérieure à celle de leurs voisins : 38 heures en France en 2009 contre 35,7 heures en Allemagne ; 36,3 heures en Suède ; 36,6 heures au Royaume-Uni et 30,6 heures aux Pays-Bas. Même lorsque l’on prend en compte les congés, la durée annuelle du travail en France (1 550 heures) était supérieure à celle de l’Allemagne (1 390 heures) en 2009.
Les 35 heures ont permis de limiter le développement du temps partiel et donc de la précarité en France.
Vrai, la proportion d’emplois à temps partiel est beaucoup plus élevée dans d’autres pays européens (48 % aux Pays-Bas, 28 % en Allemagne et au Royaume- Uni), qu’en France (17 %). C’est notamment lié aux 35 heures qui ont stabilisé le recours au temps partiel en France alors qu’il augmentait dans les autres pays.
Les 35 heures ont creusé l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne.
Faux, si le coût du travail a progressé beaucoup moins vite en Allemagne qu’en France au cours des années 2000, les 35 heures ne sont pas en cause. Il s’agit en effet d’une évolution spécifique à l’Allemagne : elle a fait le choix d’une politique de désinflation compétitive qui s’est traduite par une forte rigueur salariale. Ce n’est donc pas la compétitivité française qui s’est dégradée du fait des 35 heures, mais la compétitivité allemande qui s’est améliorée sur le dos du pouvoir d’achat des salariés allemands.
Les entreprises attendent la fin des 35 heures.
Faux, en dépit des nombreuses interventions législatives visant à donner la possibilité aux entreprises de revenir sur les 35 heures, celles-ci n'ont pas souhaité remettre en cause les accords collectifs signés à l’époque : aucune branche professionnelle ne s’est engagée dans une refonte globale de l'organisation du travail sur la base des flexibilités offertes par la loi du 20 août 2008.
D’ailleurs, le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est bien gardé de remettre en cause les 35 heures.
Il les a même généralisées en 2007. La raison est simple : c’est une mesure qui crée des emplois, qui est appréciée des Français et qui ne coûte pas cher.