En clôture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, Martine Aubry, Première secrétaire, a violemment critiqué la politique de Nicolas Sarkozy et tracé les contours de la France que les Socialistes, et leurs alliés de gauche, entendent construire après l'indispensable alternance de 2010.
Retrouvez ici la vidéo et le texte intégral du discours.
Pour faire oublier l'échec de sa politique et les affaires mettant en cause plusieurs des membres de son gouvernement, Nicolas Sarkozy a lancé cet été une offensive médiatique sur le thème de la surenchère sécuritaire.
De déclarations scandaleuses en propos outranciers, ce sont les fondements même de notre République qui ont été abimés.
Face à un tel déferlement de haine, se taire est impossible !
Alors que chaque jour apporte son lot de révélations sur la sordide affaire Bettencourt / Woerth / Sarkozy, Benoit Hamon, porte-parole du Parti socialiste, a réagi.
Il a notamment estimé que le ministre du Travail n'était «plus capable, ni en situation» de mener la réforme des retraites, pointant une «affaire extrêmement grave». Il a dénoncé le «mélange entre les intérêts publics et les intérêts privés», jugeant que ce mode de gouvernement, «ça ne peut plus durer». Benoît Hamon a souligné la contradiction entre les mesures d'austérité annoncées ce matin par le ministre François Baroin, et les dernières révélations.
Alors que les congés d'été se profilent, le gouvernement mise sur un essoufflement de la mobilisation pour faire passer sa réforme injuste et irresponsable des retraites.
C'est pourquoi il est indispensable de continuer d'informer, de débattre, de mobiliser.
Hier soir 24 juin, après une journée de mobilisation massive (2 millions de manifestants), Martine Aubry, Première secrétaire du Parti socialiste, était l'invitée du journal télévisé.
L'occasion pour elle de dénoncer la réforme des retraites injuste et irresponsable que le gouvernement tente d'imposer et de faire valoir les propositions socialistes pour une réforme durable des retraites...
Le 24 juin, comme 2 millions de Français, les Socialistes des Lilas ont participé aux manifestations de défense des retraites pour manifester leur opposition résolue à la réforme injuste et irresponsable que le gouvernement tente d'imposer.
Un cortège bruyant, mobilisé, festif, nombreux et décidé...
Les Inrockuptibles reviennent sur la campagne lancée par le Conseil général de Seine-Saint-Denis et sn président, Claude Bartolone, contre la réforme territoriale fomentée par le gouvernement et les conséquences dramatiques qu'elle risque d'engendrer sur la création culturelle dans notre pays.
Alors que Sarkozy et le gouvernement viennent de faire connaître leur scandaleux projet de réforme, injuste et irresponsable, la mobilisation doit d'intensifier pour s'y opposer et les faire reculer.
Constitué il y a plusieurs semaines, le collectif lilasien de défense des retraites, qui rassemble l'ensemble des forces de gauche, politiques et syndicales, présentes sur la commune, appelle à la mobilisation la plus large.
Le PS appelle ses militants et ses sympathisants à se rendre à la manifestation du 24 juin pour une réforme des retraites juste, efficace et durable. Vous pouvez également télécharger le tract ici.
Le rendez-vous parisien est fixé à 13h30 au Métro Filles du calvaire.
24 parlementaires de gauche (PS, PCF, Verts/Europe écologie, Parti de Gauche, PRG, Communistes unitaires et citoyens) ont signé, le 17 juin, une déclaration commune visant à faire aboutir les négociations entamées pour la régularisation des salariés sans-papiers.
Déclaration commune
Depuis le 12 octobre dernier, des milliers de travailleurs sans-papiers sont en grève. Ce sont des salariés d’entreprises françaises se trouvant, pour des raisons diverses, en situation de séjour irrégulier.
Nous, élus de toutes sensibilités politiques, en appelons au gouvernement pour sortir de cette impasse et trouver rapidement une solution pour ces salariés sans titre de séjour qui occupent aujourd’hui des emplois indispensables à la bonne marche des entreprises.
Leurs cotisations sociales, leurs impôts sont acceptés. Il faut donc aller au bout de cette reconnaissance et accepter leur régularisation.
La circulaire de novembre 2009, trop floue et inégalement appliquée selon les préfectures, ne résout pas cette situation. Il faut que les critères, intégrés dans une circulaire, soient précis et applicables sur tout le territoire.
De façon inédite, des syndicats de salariés et des organisations patronales, partant du constat commun que l’emploi d’étrangers sans autorisation de travail est une réalité économique aujourd’hui dans notre pays, désireux à la fois de permettre l’effectivité de l’égalité de traitement entre les salariés et de combattre les distorsions de concurrence entre les entreprises, ont publié en mars dernier une approche commune formulant des propositions concrètes pour sortir de cette situation.
Des discussions ont commencé entre les organisations qui représentent les travailleurs sans papiers et la puissance publique ; elles doivent aboutir rapidement. La balle est aujourd’hui dans le camp du gouvernement.
Le 17 juin 2010
Premiers signataires :
Eliane Assassi, sénatrice de la Seine Saint Denis (PCF), Martine Billard, députée de Paris (Parti de gauche), Serge Blisko, député de Paris (PS), Patrick Braouezec, député de Seine Saint Denis (Communistes unitaires et citoyens), Alima Boumediene-Thiery, sénatrice de Paris (Verts), Monique Cerisier-Ben Guiga, sénatrice représentant les Français établis hors de France (PS), Yves Cochet, député de Paris (Verts), Hélène Flautre, députée européenne (Verts – Europe Ecologie), Jacqueline Fraysse, députée des Hauts de Seine (Communistes unitaires et citoyens),Daniel Goldberg, député de Seine Saint Denis (PS), Estelle Grelier, députée européenne (PS), Sylvie Guillaume, député européen (PS), Françoise Hostalier, députée du Nord (UMP), Yannick Jadot, député européen (Verts -Europe Ecologie), Bariza Khiari, sénatrice de Paris (PS), Bernard Lesterlin, député de l’Allier (PS), Noël Mamère, député de Gironde (Verts), Sandrine Mazetier, députée de Paris (PS), Georges Pau-Langevin, députée de Paris (PS), Etienne Pinte, député des Yvelines (UMP), François de Rugy, député de Loire-Atlantique (Verts), Christiane Taubira, députée de Guyane (PRG), Bernadette Vergnaud, députée européenne (PS), Richard Yung, sénateur représentant les Français établis hors de France (PS)
Retrouvez davantage d'informations ici, sur le blog de Daniel Goldberg, député de la Seine-Saint-Denis.
Depuis plusieurs mois, les parents d'élèves de Seine-Saint-Denis se mobilisent pour défendre 'école de la République que le gouvernement asphyxie, chaque jour davantage, en ne lui donnant pas les moyens de fonctionner.
Claude Bartolone, député, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, leur a apporté un soutien clair et massif.
Pour la première fois en mars dernier, 132 familles de Pantin et du Pré Saint-Gervais avaient décidé de mettre l’Etat devant ses responsabilités en envoyant au ministre des recours préalables en indemnisation des jours de cours non assurés dans les écoles primaires.
La réponse de Luc CHATEL affirmant que « Le fait de devoir fréquenter pendant quelques jours la classe d’un autre enseignant ne peut être regardé comme ayant une incidence sur le déroulement de la scolarité de votre enfant » n’a fait que renforcer la détermination des parents dans leurs démarches.
C’est pourquoi, ce matin, les parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis sont venus déposer au tribunal administratif de Montreuil leur recours contre le ministre de l’éducation nationale pour défaut d’organisation du service public d’éducation.
Il est en effet inacceptable qu’un ministre considère comme sans incidence le fait que 130 classes de notre département – soit plus de 3000 élèves – soient chaque jour privés d’enseignements fondamentaux faute de professeurs remplaçants depuis la rentrée de septembre 2009.
Les parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis refusent légitimement ce service public low-cost de l’Education Nationale que l’on impose à leurs enfants, dans le plus grand mépris.
Je comprends leur colère et je partage leur inquiétude quand à l’avenir de l’école de la République et de nos enfants. C’est pourquoi, j’ai tenu à être à leurs côtés ce matin pour les accompagner et les soutenir dans leur démarche.
Alors que le gouvernement vient de présenter sa réforme des retraites, le Parti socialiste, par l'intermédiaire de sa Première secrétaire, Martine Aubry, a dénoncé un "projet injuste et inacceptable" à tous points de vue. Extrait de la conférence de presse qu'elle a donnée aujourd'hui à 15 h !
> Report de l'âge légal de départ La volonté du gouvernement de reporte l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans va «créer d'innombrables injustices». Avec cette mesure, «un homme et une femme qui auront commencé à travailler à 18 ans, devront cotiser 44 ans», sans rien toucher de plus sur leur retraite. Sur la question des mesures particulières promises aux femmes, «tout a été balayé», note la première secrétaire du PS. Les femmes, à la carrière plus fractionnée souvent, pourraient «attendre 67-68 ans» avant de partir en retraite.
> Financement Le gouvernement a indiqué ce matin qu'il fallait trouver 40 milliards d'euros pour 2020. Or «seuls 1,7 milliards ont été demandés aux revenus du capital et du patrimoine», «2 milliards aux entreprises». «Rien n'a été demandé aux banques et aux établissements financiers», note donc Martine Aubry. Le gouvernement appelle donc les salariés et les retraités à financer cette réforme. Ces propositions sont «profondément injustes et ne règlent rien» analyse la première secrétaire du PS. «Nous proposions de taxer les stock-options et les bonus comme on le fait pour les salaires».
Par ailleurs, dans le projet du gouvernement, 15 milliards d'euros par an sont annoncés comme ajoutés par l'Etat... sans aucune précision.
> Emploi des seniors Alors que plus de la moitié des seniors sont au chômage, «le gouvernement ne propose rien et va creuser le déficit de l'Unedic».
> Fonctionnaires Le gouvernement a décidé d'augmenter de 3 points les cotisations pour les fonctionnaires, or le gouvernement a «réduit le pouvoir d'achat des fonctionnaires depuis trois ans». «Nous proposons qu'il y ait un lien entre le public et le privé, avec un système qui s'applique à tous, avec des garanties collectives».
> Pénibilité Le gouvernement «ose dire qu'il y aurait 10 000 emplois pénibles sur 25 millions de salariés», alors qu'«un ouvrier vit en moyenne 7 ans de moins qu'un cadre». Avec cette réforme, «ils ne toucheront pas leur retraite aussi longtemps que les autres catégories professionnelles».
> Fonds de réserve des retraites La gauche a mis en place un fonds de réserve, que les socialistes ont abondé chaque année, jusqu'à obtenir 36 milliards d'euros pour financer la retraite des jeunes. «La droite pille ce fonds de réserve, pour financer la CADES» (organisme qui finance la dette accumulée par le système de santé entre 1994 et 2006).
«Il manque 15 milliards d'euros par an, le gouvernement prend les 36 milliards du fonds de réserve, voilà la réalité».
> La méthode du gouvernement L'opposition, ainsi que toutes les organisations syndicales, ont vécu «un printemps de fausse concertation» de la part du gouvernement. Le PS, au côté des organisations syndicales, «va combattre cette réforme et va continuer à proposer un projet qui permettra de régler de manière juste, durable et efficace, le problème des retraites».
En images, des extraits de la conférence de presse de Martine Aubry, Première secrétaire du Parti socialiste
En images, la réaction de Claude Bartolone, député, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis
Au nom de la sacrosainte rentabilité, des maternités ferment pour se
regrouper au sein de pôles d'accouchements où les conditions de travail ne
cessent de se dégrader.
En parallèle, l'activité libérale des sages-femmes reste méconnue
des femmes et très peu promue par les pouvoirs publics.
Savez-vous qu'une sage-femme peut assurer le suivi de
grossesse dès sa déclaration ?
À responsabilité et contenu équivalents, un acte de
sage-femme tel que la consultation reste sous rémunéré à 17 ou 19 € par
rapport au même acte effectué par un médecin (23 € en janvier 2011).
Des cabinets ferment faute de revenus suffisants malgré
un nombre d'actes croissants.
Présentes pour accompagner les 800 000 naissances
en France chaque année, les sages-femmes, spécialistes et garantes de
la physiologie, pratiquent les 2/3 des accouchements sous leur seule
responsabilité.
Il est capital de préserver la qualité de cet
accompagnement, pour que chaque vie soit accueillie avec délicatesse et que naître
rime avec « bien naître » pour la mère et l'enfant.
Les médias s'en sont fait l'écho ces derniers jours : N. Sarkozy cherche à faire pression sur le directeur du Monde afin de choisir les futurs éventuels repreneurs de ce grand quotidien du soir, veillant à s'assurer qu'il s'agisse bien "d'amis", et n'hésitant pas à faire valoir un odieux chantage aux aides que l'Etat pourrait accorder à la modernisation de l'imprimerie du journal.
"La tradition funeste d'un état omnipotent, jacobin et colonial n'appartient en rien à un état moderne", s'est étranglée la "société des lecteurs du Monde".
Après Sarkozy tentant d'imposer son fils à la tête de l'EPAD, après Sarkozy nommant les présidents des grandes chaines de télévision publique, après Sarkozy promouvant des amis partout ... c'est un nouvel épisode de la saga interminable et de plus en plus insupportable d'un président aux dérives monarchiques convaincu qu'il dispose de tous les droits et qui, faute de réussir à faire apprécier sa politique par les Français, cherche à museler les médias pour faire taire les critiques.
La réaction du Parti socialiste par l'intermédiaire de Benoit Hamon, porte-parole :
Chaque année, lorsque la fin de l'année scolaire se profile à l'horizon, les médias redécouvrent l'existence de cette institution nationale qu'est le baccalauréat et débitent systématiquement un discours qui tend à démontrer que ce diplôme a de moins en moins de valeur, voire qu'il n'en a plus du tout, et qu'il faudrait le supprimer, vieux rêve d'une droite qui ne conçoit l'Education nationale que comme un gisement d'économies possibles.
Sur le site du Café pédagogique, François Jarraud fait le point sur ce que représente réellement aujourd'hui en France le baccalauréat et en profite pour tordre le cou à certaines idées reçues.