Les médias s'en sont fait l'écho ces derniers jours : N. Sarkozy cherche à faire pression sur le directeur du Monde afin de choisir les futurs éventuels repreneurs de ce grand quotidien du soir, veillant à s'assurer qu'il s'agisse bien "d'amis", et n'hésitant pas à faire valoir un odieux chantage aux aides que l'Etat pourrait accorder à la modernisation de l'imprimerie du journal.
"La tradition funeste d'un état omnipotent, jacobin et colonial n'appartient en rien à un état moderne", s'est étranglée la "société des lecteurs du Monde".
Après Sarkozy tentant d'imposer son fils à la tête de l'EPAD, après Sarkozy nommant les présidents des grandes chaines de télévision publique, après Sarkozy promouvant des amis partout ... c'est un nouvel épisode de la saga interminable et de plus en plus insupportable d'un président aux dérives monarchiques convaincu qu'il dispose de tous les droits et qui, faute de réussir à faire apprécier sa politique par les Français, cherche à museler les médias pour faire taire les critiques.
La réaction du Parti socialiste par l'intermédiaire de Benoit Hamon, porte-parole :
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