Confronté aux retards accumulés jusque là dans la construction de nouveaux collèges et à l'arrivée programmée de nombreux collégiens supplémentaires dans les années à venir, Claude Bartolone, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, a décidé de lancer un plan d'investissement exceptionnel, "21 collèges pour le XXIème siècle", d'un montant supérieur à 700 millions d'euros.
Celui-ci devait être avalisé par le Conseil général le mercredi 14 octobre.
Malheureusement, les élus de droite et les élus communistes ont quitté conjointement la séance pour l'empêcher.
Mais ce n'est que partie remise : les conseillers généraux se réuniront à nouveau dimanche 17 octobre pour adopter ce plan dont notre département a réellement besoin.
La réaction de Claude Bartolone sur son blog :
Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis devait adopter aujourd’hui un plan exceptionnel d’investissement, permettant la construction ou la réhabilitation de 21 collèges, de 9 cuisines centrales, de 12 gymnases, de 3 internats et la mise en place d’un vaste plan numérique, pour un montant total de 703 millions d’euros.
Le groupe communiste et les élus UMP-NC ont quitté la séance, empêchant faute de quorum la poursuite du débat et le vote de ce plan d’investissement. C’est avec une immense consternation que j’ai pris acte de ces départs et convoqué une nouvelle séance délibérative pour le dimanche 17 octobre.
Au nom de considérations bassement électorales, les groupes communistes et UMP-NC, dans une collusion inédite, font le choix de prendre en otage les habitants, les collégiens de notre département.
Pour le groupe communiste mis face aux insuffisances de sa gestion passée, qui a vu le développement incontrôlé des emprunts toxiques et le renoncement à toute politique d’investissement en direction des collèges, ce choix démontre à quel point les considérations boutiquières l’emportent sur le service de l’intérêt général.
Pour le groupe UMP-Nouveau Centre, l’occasion était manifestement trop belle de faire un coup d’éclat à 6 mois des élections cantonales.
L’immense dette éducative que nous avons envers les enfants de ce département, j’entends y répondre sans tarder, envers et contre toutes les manœuvres politiciennes.
Parce que j’ai la conviction que l’avenir des jeunes de ce département compte plus que tout, parce que j’ai la conviction que c’est un véritable contrat morale qui lie les élus de la République à leurs concitoyens, je mènerai à son terme l’immense chantier de la rénovation des collèges de ce département, au bénéfice du service public d’éducation.